
Essentiellement champêtre, le plateau de Cointe est resté longtemps très peu peuplé. Le plan ci-dessus, dessiné en 1737 (cliquez sur lui pour l’agrandir), ne mentionne qu’une poignée de maisons, au Batty* et du côté de la chapelle Saint-Maur**.
* « Batty » serait la francisation du wallon « bati », mot désignant une place publique entourée de quelques constructions.
** Ancienne chapelle dont les origines remontent au début du XVe siècle. Restauré à la fin des années 1990, le bâtiment accueille des expositions, des concerts, des conférences, des réunions de travail…
Le hameau est toujours modeste quand il aborde le XIXe siècle ; il ne connaîtra un formidable essor qu’après 1880, grâce à la création d’un parc résidentiel privé, la construction d’un observatoire d’astronomie et l’aménagement de nouvelles voiries pour en faciliter l’accès.
Le parc privé de Cointe apparaît sur ce plan de Blonden en 1880 (vous pouvez aussi cliquer desssus pour l’agrandir) ; il est à l’époque situé sur le territoire de la commune d’Ougrée (Sclessin).
Les origines du parc privé
Depuis le début du XIIIe siècle, il existe en bord de Meuse, au pied de la colline de Cointe du côté de Sclessin, une abbaye créée par des chanoines augustins, puis occupée par des religieuses cisterciennes ; l’endroit a pris le nom de Val Benoît, du latin « vallis benedicta », la « vallée bénite ».
L’abbaye du Val Benoît au XVIIIe siècle (gravure de Remacle Le Loup), vue depuis la colline de Cointe. Ci-après, le même endroit de nos jours, avec un complexe universitaire abandonné en voie de réaffectation :
En 1797, sous le Régime français, les propriétés de l’abbaye sont vendues à vil prix. Elles finissent par appartenir à un certain Pierre Joseph Abraham Lesoinne (1739-1820), avocat qui joue un rôle important dans la vie liégeoise lors des événements révolutionnaires de la fin du XVIIIe siècle.
Son fils Nicolas Maximilien (1774-1839) lui succède en 1820. C’est lui qui réactive en 1824 le charbonnage du Val Benoît. Une de ses filles, Émilie, épouse Édouard van der Heyden a Hauzeur (1799-1863), patron à Sclessin du premier moulin à vapeur de Belgique, machinerie au cœur d’une importante minoterie. La mariée apporte à son époux un héritage considérable : l’abbaye du Val Benoît et les domaines qui en dépendent, dans la plaine de Sclessin et sur les coteaux de Cointe.
Voici le moulin à farine appartenant autrefois à la famille Hauzeur. Les meules étaient actionnées par une machinerie à vapeur conçue par les ateliers John Cockerill en 1826.
La houillère du Val Benoît à la fin du XIXe siècle, propriété de la famille Hauzeur-Lesoinne. Au sommet de la colline, dans le parc privé de Cointe, se découpe l’Hôtel des Bains et Thermes, dont nous reparlerons plus loin.
À l’instar de Seraing où les usines Cockerill prospèrent, Sclessin connaît dès 1870 un essor industriel prodigieux. Dès 1876, la famille Hauzeur envisage la mise en valeur des terrains qu’elle possède sur le plateau de Cointe, avec la création d’un parc résidentiel privé de haut standing : un lotissement de 35 hectares dont les parcelles sont vendues aux bourgeois soucieux de faire construire leurs belles villas dans un environnement verdoyant, tranquille et sécurisé.
L’observatoire
En réalité, la première construction installée dans le parc privé de Cointe, un lustre avant celles destinées à l’habitat ou aux loisirs, a été l’institut d’astrophysique, mieux connu sous le surnom d’observatoire.
C’est François Folie, administrateur de l’université de Liège, qui y acquiert en 1880, au nom de l’État, un terrain appartenant à la famille Hauzeur. La construction du complexe scientifique, adjugée à l’entreprise Loyens, est réalisée de mars 1881 à novembre 1882, selon les plans de l’architecte liégeois Lambert Noppius, à qui l’on doit aussi l’institut de zoologie du quai Van Beneden, l’institut d’anatomie de la rue de Pitteurs et l’institut de botanique dans le jardin du même nom.
Ci-dessus, les bâtiments de l’observatoire sur une vue stéréoscopique du début du XXe siècle, avec la tour crénelée évoquant un château médiéval.
L’institut est situé près de l’étang du parc privé (carte postée en 1904).
L’observatoire reçoit ses premiers instruments astronomiques en 1884 : un télescope à monture équatoriale, installé sous la coupole de la tour nord (1), et une lunette méridienne logée dans une construction en bois (2) attenant à la conciergerie (3). La tour octogonale crénelée est destinée aux relevés météorologiques ; la voûte de la tour sud (4) abrite une table équatoriale pour matériel spectroscopique ou photographique.
L’observatoire dans son cadre bucolique au tout début du XXe siècle. À droite, on aperçoit la villa « Les Tamaris », avec ses serres où l’on cultive des orchidées. Le bétail est celui d’une ferme voisine.
Cette vue aérienne de la fin des années 1930 nous montre toujours l’observatoire (1) dans un environnement fort rustique. Même les rues du Chéra (2) et du Puits (3) sont peu urbanisées. Remarquez à l’arrière-plan les usines sidérurgiques de la vallée mosane. À la création de l’institut d’astrophysique, certains ont d’ailleurs mis en doute l’utilité de faire de telles observations au milieu des fumées de l’industrie locale.
Le square Hauzeur dans les années 1920, avec l’observatoire à l’arrière-plan. Les gens s’engagent dans l’avenue de la laiterie, laquelle porte ce nom vu l’existence dans cette voirie, dès 1885, d’un établissement de ce type*.
* Dès la fin du XIXe siècle, les laiteries sont à la mode dans les alentours champêtres de Liège, notamment à Embourg, Kinkempois et Cointe. Il s’agit de lieux chics de consommation et de distraction, où les familles de la bonne société viennent se restaurer (produits lactés et tartes au riz à l’honneur), jouer au tennis ou danser, pendant que les enfants s’amusent sur la plaine de jeux.
La laiterie se trouvait là où débouche la rue du Petit Bourgogne (du nom d’un ancien vignoble).
La laiterie du Parc vers 1930. Le patron, très bon musicien, dirige un orchestre de jazz. Les danseurs viennent de toute la région pour écouter cette musique qui fait fureur.
Mais revenons-en à l’observatoire.
Une lunette méridienne plus grande est livrée en 1931, et il est décidé, à la fin de la décennie, de la pourvoir d’un abri mieux adapté. En vue des travaux, dès 1937, la lunette méridienne et ses accessoires sont démontés et stockés dans des caisses. Pendant l’occupation, quand l’armée allemande veut s’en accaparer, on fait croire à l’officier en charge de la procédure qu’une pièce importante a été détruite lors de bombardements. La pièce en question est en réalité dissimulée dans une galerie de charbonnage. Le télescope a moins de chance, il est emporté par les nazis pour équiper le mur de l’Atlantique. Il ne sera remplacé qu’en 1957, dans le cadre des indemnités pour dommage de guerre. Longtemps attendu, le nouvel instrument sera baptisé « Désiré ».
Le chantier d’un nouvel abri pour la lunette méridienne est enfin entrepris dès le lendemain de la seconde guerre mondiale. La photo ci-dessus a été prise en 1946 pendant l’aménagement de la nouvelle toiture mobile.
La toiture mobile en 2013, fortement délabrée.
J’ai pris cette photo de la lunette méridienne lors d’une visite de l’observatoire en compagnie de Monsieur André Lausberg, président de la Société astronomique de Liège*, que je remercie.
* Hébergée dans l’observatoire, la Société astronomique de Liège organise des conférences et propose de nombreuses activités de vulgarisation. Comme le grand télescope Désiré et la lunette méridienne sont restés sur place, elle se donne pour mission de valoriser ces pièces du patrimoine scientifique liégeois par le moyen de journées portes ouvertes ou de visites scolaires.
Le télescope Désiré.
Les bâtiments de l’institut d’astrophysique dans les années 1950.
Vue aérienne de la fin des années 1970. Les blocs plus modernes, à gauche des bâtiments d’origine, datent du début des années 1960 ; ils comportent un auditoire, des laboratoires, des ateliers techniques et un planétarium didactique. C’est l’époque où l’institut d’astrophysique se développe en se mettant à la mode de la technologie spatiale.
Fin 2001, le département astronomie de l’université de Liège déménage sur le campus du Sart-Tilman. C’est la Région wallonne qui rachète le site, fort délabré ; elle envisage de restaurer les lieux pour y installer ses services de l’archéologie, mais le projet est avorté faute de budget. En attendant, les infrastructures ne cessent de se dégrader.
L’avenue et l’hôtel des Thermes
Pour donner un accès carrossable au parc résidentiel qu’elle se propose d’établir à Cointe, la famille van der Heyden a Hauzeur fait aménager à ses frais, de 1881 à 83, une route en provenance de la vallée mosane. Ce sera l’avenue des Thermes, ainsi nommée parce qu’elle mène à l’hôtel des Bains et Thermes liégeois, construit en 1882-83.
Le bas de l’avenue des Thermes vers 1910 ▲ et de nos jours ▼
Depuis 1931, ce tronçon a été rebaptisé du nom d’Étienne Constantin de Gerlache (1785-1871), homme politique ayant joué un rôle important lors de la naissance de l’État belge.
L’hôtel des Bains et Thermes liégeois est un luxueux hôtel-restaurant, avec installations d’hydrothérapie et salle de jeu. Inauguré en 1883, il n’aura qu’une existence éphémère ; il sera fermé en 1905, démoli, puis remplacé par une villa à l’usage de la famille Hauzeur.
L’hôtel vu de la vallée à l’aube du XXe siècle.
L’avenue de l’Observatoire
En 1880, le conseil communal de Liège est saisi d’un projet d’avenue qui, au départ du quartier des Guillemins, gravirait le flanc de la colline de Cointe pour accéder au domaine résidentiel en préparation. L’idée émane des propriétaires riverains, qui proposent de céder gratuitement les terrains nécessaires au tracé de la nouvelle artère. Celle-ci ne va-t-elle pas donner de la plus-value aux biens qu’ils possèdent sur le versant ou le plateau ?
La Ville accepte le projet en janvier 1882, à condition que les demandeurs s’engagent à assumer également les frais des travaux de voirie. En août 1883, l’avenue est baptisée « de l’Observatoire » parce qu’elle mène essentiellement, à ce moment, à l’institut d’astrophysique terminé quelques mois plus tôt ; elle est ouverte à la circulation au début de 1885.
L’implantation du chemin de fer dans le quartier des Guillemins a rendu difficile l’accès à Cointe par les chemins traditionnels que constituaient les rues de Cointe (actuelle rue Alber Mockel) et Saint-Maur. La nouvelle avenue rétablit une liaison indispensable avec la ville ; elle est empruntée dès 1895 par la première ligne liégeoise de tramways électriques, reliant la vallée (place Sainte-Véronique) et le plateau (place du Batty).
Panorama de Liège vu de Cointe à la charnière des XIXe et XXe siècles. On aperçoit en (1) l’amorce peu bâtie de l’avenue de l’Observatoire. Remarquez en (2) la rue Hemricourt jusqu’où s’étendaient les voies de garage de la gare des Guillemins.
Le même panorama vu depuis le point de vue aménagé en 1904 dans une boucle du boulevard de Cointe (devenu le boulevard Kleyer en 1921).
L’avenue de l’Observatoire à la fin du XIXe siècle. La petite tour au toit en poivrière fait partie de la propriété de la famille Bégasse de Dhaem (ancien domaine des Jésuites wallons). À cet emplacement, la société immobilière Amelinckx a entamé la construction en 1975 de deux immeubles de quatre-vingts appartements (le second n’a été achevé qu’à la fin des années 1980 à cause de la faillite de l’entrepreneur). Comme on peut le constater sur la photo qui suit, les abords verdoyants du complexe résidentiel ont intégré la tourelle d’antan :

L’avenue de l’Observatoire vers 1910 ▲ et de nos jours ▼

Les villas de l’avenue de l’Observatoire au début du XXe siècle. Remarquez l’aiguillage au niveau des rails : la voie ferrée unique comporte un évitement pour permettre aux trams de se croiser.

Il existait un dépôt à l’emplacement de l’actuel n° 62 de l’avenue de l’Observatoire (la flèche sur la photo sui suit) ; il a été détruit lors des bombardements alliés de 1944.

Le sommet de l’avenue au tout début du XXe siècle, avec des habitations plus populaires et des commerces. Dans le fond : la place du Batty, terminus du tram.
Une motrice électrique du tram de Cointe, place du Batty, en 1898. Ci-dessous, le même endroit de nos jours :


Le terminus du tram au début du XXe siècle, avenue de Cointe, à l’entrée du parc résidentiel privé.
Le tram place du Batty.
1934. Les ouvriers enlèvent les rails de l’avenue de l’Observatoire, car les trams viennent d’être supplantés par des trolleybus, autobus électriques équipés de deux perches pour s’alimenter en courant. Cette photo a servi de propagande pour montrer la maniabilité de ce genre de véhicule, qui peut se déporter de sa ligne aérienne habituelle.
Les villas du parc privé
Les avenues du parc sont aménagées de 1881 à 1885. Il s’agit d’abord de chaussées empierrées,aux accotements de terre, profitant d’un éclairage public au gaz. Les premières villas sont construites dès 1888.
La carte postale ci-dessus met les villas en valeur dans leur écrin de verdure, à la veille de l’Exposition universelle qui va se tenir à Liège en 1905, aux Vennes, à la Boverie et aussi à Cointe. Ci-dessous, la même carte, colorisée, écrite en 1903 :

L’avenue de Cointe vers 1905.
À la fin du XIXe siècle, le tennis débarque d’Angleterre et devient le sport préféré de la classe aisée. Sur ce document du tout début du siècle suivant, on voit les résidents du parc pratiquer leur passion sur les terrains non bâtis de l’avenue de Cointe. Les hommes jouent en gilet et longs pantalons ; les dames en longues jupes, chemisiers amples et grands chapeaux fleuris, échangeant quelques balles avant de prendre le thé chez l’une ou l’autre voisine.
La villa « l’Aube » a été conçue en 1903 par Gustave Serrurier-Bovy (1858-1910), architecte, ébéniste et décorateur, précurseur liégeois de l’Art nouveau. L’artiste l’a habitée jusqu’à sa mort, après l’avoir meublée et décorée dans le style qui lui était cher. Le cottage a été classé en 2011 ; inscrit désormais au patrimoine de la Région wallonne, il a été restauré grâce à des subsides publics.
Au cœur du parc, un large rond-point porte le nom de square Hauzeur. Au début, il est constitué d’une petite pièce d’eau et d’un édicule abritant des instruments de météorologie, avec un cadran solaire sur la face exposée au sud.
Le square Hauzeur modifié à la suite de l’installation d’une cabine électrique. De nos jours, c’est une pelouse arborée qui comporte une sous-station électrique plus importante et un bloc de quartzite vieux de deux millions d’années.
À l’intersection des avenues de Cointe, des Ormes et des Platanes, ce bassin est improprement appelé « étang », car l’eau n’y stagne pas. Il s’agit en réalité d’une réserve de 843 m³ d’eau en cas d’incendie, précaution voulue par la famille Hauzeur dès les origines du parc.
Le monument de style gothique, à l’avant-plan droit, a disparu ; il renfermait une colonne barométrique qui mesurait la pression atmosphérique et donc l’altitude de l’endroit : 125 mètres. Dans le fond, à droite de la villa « Tamaris », on devine le pensionnat « Maria Immaculata » des Filles de la Croix, construit en 1903-1904.
Le même endroit de nos jours :
La pièce d’eau du parc privé de Cointe en 1920.
Le bassin du rond-point est maintenant agrémenté d’un jet d’eau et entouré de cerisiers du Japon. Ses eaux abritent diverses espèces de poissons dont de magnifiques carpes.
Du côté de la place du Batty
La place du Batty à l’aube du XXe siècle, avec à l’avant-plan une villa et un terrain non encore bâti du parc privé.
Le même endroit dans les années 1920. Remarquez à gauche l’une des entrées du parc résidentiel privé, avec ses barrières que les gardes fermaient à 22 heures.
En 2000, pendant la restauration du Chanmurly et le chantier du complexe commercial et résidentiel qui se trouve à l’angle du boulevard Kleyer et de la place du Batty (conçu par le bureau d’architectes liégeois Séquences, le projet a été mis en œuvre par l’entreprise Thomas & Piron).
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Beau travail.
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Je suis né en 1926. Mon père, Marcel DEHALU, avait succédé au Professeur Constantin Le Paige, dans ses doubles fonctions d’Administrateur-Inspecteur de l’Université de Liège et de Directeur de l’Observatoire (C’était le troisième astronome a occupé ces fonctions, le premier étant Folie lui-même). C’est dans la maison directoriale que j’ai vécu de 1927-28 à début 1944. Mon père avait été admis à l’éméritat à ses 70 ans en septembre 1943 mais nous continuâmes à habiter les lieux jusqu’à ce que les allemands réquisitionnent les bâtiments, vers février 1944. Les bombardements des alliées sur la gare des Guillemins et le pont de chemin de fer du Val Benoît commencèrent au printemps et démolirent pas mal de villas du Parc, du quartier de Cointe, et de l’avenue de l’Observatoire, mais ne touchèrent pas l’Observatoire dont les tours avaient été garnies de défenses antiaériennes. A la Libération, pour éviter que l’Observatoire soit à nouveau réquisitionné, le Professeur Pauwen occupa momentanément la maison directoriale avant que l’Université ne décide que celle-ci soit englobée dans les Instituts proprement dits (bibliothàque, bureaux, etc…). Ma mémoire fonctionne encore jusqu’aux premières années 30. J’ai bien connu la Laiterie et ses terrains de tennis et aussi le baromètre qui était situé près de l’étang. J’ai fait mes années primaires à l’école communale du Boulevard Kleyer où j’avais comme ami Jean Delvoye, petit fils de Serrurier-Bovy qui habitait, à cette époque, la villa Les Aulnes. Je me rappelle très bien l’intérieur de cette villa où j’allais jouer avec mon ami.
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trop gai de revoir toute ces images et commentaires. Je vis à Cointe depuis 1970.
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Travail remarquable. Enormément de plaisir à voir, découvrir et revoir tous ces beaux coins qui ont accueilli mon enfance et mon adolescence. Ce que vous avez réalisé – et continuerez de réaliser, je l’espère – est exceptionnel. Merci de partager de cette façon votre amour de notre passé qui fut – à n’en pas douter – aussi ensoleillé, fleuri et dynamique que vous nous le laissez voir. A bientôt, sur des sujets similaires. A. Clockers
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Merci merci !
Que de souvenirs !
La villa des Tamaris était la propriété de mes grands-parents … Georges et Lucy Misson …
à « l’étang » qui nous servait de patinoire en hiver.. Nous habitions avenue des Ormes .. Comme mon oncle et ma tante ( les trois enfants de mes grands-parents).
Quelle merveilleuse époque !
On se connaissait tous … on passait d’un jardin à l’autre pour y faire des blagues .. des bêtises …
Ados, le soir, on se retrouvait à « la pierre de lune » au square Hauzeur …..
Encore merci pour tous ces souvenirs !
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Superbes photos d’antan et son actualité. Ces phrases de Bénédicte sont d’une précision et souvenirs…!
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Magnifique travail qui met aussi en évidence l’histoire et la symbolique de l’Observatoire à nouveau menacé aujourd’hui !
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Que de souvenirs à Cointe. Le patin à roulette, le vélo, toutes ces familles qui se connaissaient. Pas de circulation, les grands feu de l’avenue des platanes à l’automne, que du bonheur. Jusqu’à la mort de mon père André Bertrand en 1970. Nous habitions au 41 avenue des platanes. Maison jumelle avec mes grands parents. A Guy Dehalu: je me souviens bien de votre nom entendu souvent à la maison. Je suis une des petites filles du professeur Léonard Joseph Pauwen dont vous parlez plus haut.
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Merci pour ce très beau reportage. L’histoire de ce parc se poursuit. J’y ai habité de 1952 à 1974 ainsi que plusieurs de mes cousins. Ma mère y a vécu plus de 55 ans. Je n’oublie aucune des farces et bêtises d’enfants partagées dans toutes ces avenues, même en pyjama juste avant d’aller dormir. Les 24 heures vélo, le saut de la mort en luge boulevard Kleyer, nos papas qui faisaient des tours du parc en tirant nos luges accrochées à l’arrière de leur voiture ! L’école de Cointe et sa salle de fête. La maraude pour les cerises et les fraises. Nos communions dans la basilique, et même les processions pour lesquelles on arrachait tous les pétales des pivoines de nos jardins pour les jeter sur l’avenue au moment du passage du dais. Comme toutes ces traditions semblent obsolètes aujourd’hui !!! Bonjour toutes les vieilles copines, vous vous réconnaitrez 🙂
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Hello Isabelle !
Que c’était une époque formidable !!
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Et on oublie notre gardien du Parc qui se promenait avec son berger allemand et une arme à la ceinture. Ainsi que les 2 jardiniers (frères), je pense qui jardinaient chez les occupants et dans le parc.
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Très beau site. Je l’ai consulté après une balade dans le Parc privé de Cointe et j’y ai trouvé les réponses aux questions que je me suis posées pendant ma promenade et bien plus encore !
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Merci beaucoup pour cet article très intéressant qui évoque ma famille, dont j’ignorais qu’elle était tellement active à Liège.Mon père avait réuni des documents généalogiques notamment pour situer la famille Hauzeur qui est très ‘Pays de Herve’ et vervietoise. Mais des Hauzeur qui ont tant marqué Liège ? Et je travaille à côté du parc privé depuis 3 ans, ignorant que mes ancêtres ont tant fait pour ce lieu !
Belle surprise au hasard d’une curiosité qui m’a prise de bon matin au sujet du parc.
Merci Monsieur ! Je verrai mon trajet du matin avec d’autres yeux.
Françoise Hauzeur
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Bonjour Monsieur Warzée et encore merci pour ce travail et cette publication. Une connaissance demande qu’est devenue « l’avenue d’Aulnes » nom qui figure au bas d’une des cartes postales … en fait, je n’en sais rien … je ne vois pas qu’elle est cette avenue .. à part, peut être l’avenue du mémorial qui aurait pu être rebaptisée … pourriez vous nous renseigner à ce sujet ??
Merci d’avance,
Benedicte Paquot.
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Passionnante lecture. Cointe, une partie de mon enfance et toute mon adolescence. Ce n’est que des bons souvenirs. Magnlfique reportage sur le parc de Cointe, l’ observatoire, le changement de noms de différents endroits et les explications de ces changements, la chapelle Saint Maur….
Les photos anciennes et actuelles sont remarquables, instructives. De tout coeur MERCI Monsieur Warzée pour cette merveilleuse publication.
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merci pour votre travail si précis.
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