La Boverie

Cliquez sur ce plan pour l’agrandir dans une nouvelle fenêtre.

Ce plan publié par Avanzo nous reporte en 1838. Le réseau hydrographique liégeois est très différent de ce qu’il est aujourd’hui. La Boverie (1)* et les Prés Mativa (2) sont des zones agrestes comprises entre le lit de la Meuse et les nombreux bras de l’Ourthe. Situons quelques repères utiles pour la compréhension ce qui va suivre : l’église de Fétinne (EF), les îles Franck (f) et Wérihet (w).

* Le lieu tire son nom des bœufs qu’on y faisait paître autrefois dans de gras pâturages.

Le texte qui suit est extrait de l’article « Heurs et malheurs de la Boverie », paru dans la revue « La Vie liégeoise » de mars 1972 : « Les Liégeois d’aujourd’hui ne peuvent se faire une idée des charmants sites de la Boverie sous son aspect champêtre d’autrefois, ils ne peuvent imaginer le magnifique paysage qui fit l’admiration de Pierre-le-Grand, lors de son passage à Liège en 1717. C’était un endroit idyllique, enserré entre les sinuosités pleines de fantaisie des bras de la Meuse et de l’Ourthe, où les îles verdoyantes venaient ajouter leur poésie. À l’entour, la terre était riche et féconde. Les houblonnières avaient grande renommée et les prairies émaillées de fleurs étaient accueillantes aux enfants joueurs. Les adultes y venaient le dimanche se promener, s’y reposer loin des bruits de la ville et respirer l’air pur. De joyeuses guinguettes et autres lieux de divertissement (La Ferme, Le Château de Versailles, Le Petit Sans-Soucis) étaient des paradis pour la jeunesse, et, aux longs jours d’été, les citadins aimaient s’y délasser et s’y restaurer ».

 

Cette gravure (Léon Béthune, « Recueil de vues rares du vieux Liège ») nous montre les Prés Mativa en 1735. On y aperçoit le Château de Versailles (disparu depuis) et l’ancienne église de Fétinne.

 

Ce dessin de Charles Rémont représente, vers 1836, le bras de l’Ourthe qui passe entre les îles Wérihet (à gauche) et Franck (à droite). En amont, dans le fond de l’image, on aperçoit les maisons du chemin de la Boverie, le long d’un autre bras de la rivière.

 

Gravure extraite de l’ouvrage de Béthune, datée du milieu du XIXe siècle. L’Ourthe, qu’on voit ici d’amont vers l’aval, se divise en se dirigeant vers la Meuse. Le bras de gauche longe le chemin de la Boverie (voir l’illustration suivante). Celui de droite prend la direction des moulins de Bèche et Saucy. Dans le fond à gauche, émergent les clochers de la cathédrale Saint-Paul et du séminaire.

 

Dessin d’Alfred Ista sur une carte postale éditée en 1930 par le Vieux-Liège. Nous découvrons le chemin de la Boverie un siècle plus tôt, avec un bras de l’Ourthe à sa droite (cet endroit est indiqué par la flèche verte sur le premier plan de cet article).

 

Ces maisons du chemin de la Boverie datent des XVIIe et XVIIIe siècles. On les retrouve sur la vue contemporaine ci-dessous :

La promenade d’antan le long d’un diverticule de l’Ourthe est devenu le quai de la Boverie qui borde la Dérivation de la Meuse.

Le réseau fluvial liégeois a été totalement réaménagé de 1853 à 1863 (rectification du cours de la Meuse, suppression de nombreux bras de l’Ourthe et création du bassin de Commerce de la Dérivation de la Meuse). Ce chantier gigantesque est raconté dans un autre article.

Ce détail du plan Kümmer montre le tracé de la Dérivation (les flèches rouges) et le redressement de la Meuse en Avroy (en bleu), avec la création d’un bassin de Commerce.

  Entre le début de l’île Colette (1) et le pont de la Boverie (2) – on dirait, de nos jours : entre le lieu-dit Paradis et le pont Kennedy – le cours de la Meuse est rectifié pour supprimer le coude brusque et dangereux à la hauteur de Saint-Jacques (3). Parallèlement, on aménage un vaste plan d’eau de quatre hectares pour servir de bassin de Commerce (4). En quelque sorte : le premier port fluvial de Liège. Deux chenaux équipés d’écluses en assurent les débouchés vers la Meuse. Il est même prévu, dans les projets initiaux (mais jamais concrétisés), d’installer à proximité de grands entrepôts et une station de chemin de fer (5) en remplacement de la gare des Guillemins.

Le nouvel aménagement des lieux crée une île (6) qui, par analogie avec le bassin portuaire, prend le nom d’île de Commerce : quinze hectares appartenant à l’État, terrain vague, marécageux, inculte, mais promis à un avenir économique considérable qu’il ne connaîtra jamais.

 

Conscient que ces travaux d’envergure vont métamorphoser le quartier et risquent de priver les habitants d’un lieu verdoyant de promenade, le conseil communal décide dès 1853 de conserver un parc public sur le site de la Boverie.

En 1856-57, un concours est organisé pour susciter des propositions d’aménagement, mais les projets s’avèrent coûteux, et l’on se résout finalement à niveler le terrain et d’y créer quelques espaces verts. À la suite du vote d’un budget minimal en 1860, la réalisation d’un plan descriptif est confiée à l’architecte communal Julien-Étienne Rémont.

En 1862, alors que l’exécution du plan va débuter, la Société royale d’horticulture et d’acclimatation sollicite l’autorisation* d’installer un jardin d’acclimatation dans la partie nord du parc.

* Cette requête ravit la Ville en proie à des problèmes financiers.

Le jardin d’Acclimatation est inauguré en juin 1865. Les promeneurs découvrent de magnifiques allées serpentant dans un cadre naturel exotique, agrémenté de plans d’eau et de cascades dans les rochers. Des espaces zoologiques ajoutent à l’attrait des lieux, proposant « des quadrupèdes sauvages et galeries d’oiseaux de tous pays et tous plumages ».

 

Cliquez sur ce plan pour l’agrandir dans une nouvelle fenêtre.

Sur le plan ci-dessus, dressé par Blonden en 1880, on distingue nettement le parc public et le jardin d’Acclimatation (marqué 58 dans la légende).

 

Le pont de Commerce (aujourd’hui le pont Albert Ier) enjambe le chenal portuaire puis le cours de la Meuse. Cette photo a été prise à la fin du XIXe siècle, voire au tout début du XXe. Dans le fond de l’image, on aperçoit les bâtiments de la place de l’Acclimatation, ainsi que les premières végétations du jardin éponyme et l’entrée de la rue du Parc.

La même perspective en 2014, pendant le chantier de réaménagement des quais de la rive gauche de la Meuse :

 

La place de l’Acclimatation est baptisée ainsi en 1873 vu que s’y trouve l’entrée du jardin du même nom. Elle deviendra la place d’Italie en 1918.

 

 

Le jardin d’Acclimatation longe la rue du Parc.

 

À l’arrière-plan : le pont de Commerce et les Terrasses.

 

Un coin du jardin d’Acclimatation à l’aube du XXe siècle.

 

L’Union nautique est un club d’aviron fondé en 1873 à la pointe de la Boverie, entre la Meuse et sa Dérivation.

 

▲ L’Union nautique vers 1900 ▼

 

L’Union nautique et le confluent Meuse-Ourthe à l’aube du XXe siècle, avant la rectification de l’Ourthe dans le quartier Vennes-Fétinne. Le contenu du cercle rouge se retrouve dans la photo contemporaine qui suit :

Les arcs métalliques, à l’avant-plan, sont une œuvre d’art créée par l’artiste français Bernard Venet.

 

Ce plan de 1900 montre l’emplacement du vélodrome installé dans le parc dès 1891, à l’initiative d’Alexis Dreye, membre du Liège Cyclist Union. Cette association et le Royal cyclist’s Pesant club Liégeois sont à l’origine, en 1892, de la course Liège-Bastogne-Liège, dont le premier départ a eu lieu à la Boverie.

 

Une affiche de la fin du XIXe siècle.

 

Boverie programme vélodrome 1894

Couverture d’un programme des courses vélocipédiques en 1894.

 

Une course de grands-bis en 1892.

 

La cendrée qui constitue initialement la piste est remplacée par du coaltar (mélange de charbon et de goudron) en 1894, lors de l’agrandissement des lieux.

 

Sous la neige vers 1900. La pelouse qu’entoure la piste a servi de terrain, à leurs débuts, au Royal Football Club Liégeois (1892-93) puis à son concurrent le Standard (1900-1904).

Le vélodrome disparaîtra en 1904 pour laisser place à des pavillons de l’Exposition universelle prévue en 1905.

 

En 1905, le jardin d’Acclimatation et le parc de la Boverie accueillent une partie de l’Exposition universelle et internationale de Liège.

 

▲ À cette occasion, le jardin d’Acclimatation est doté d’une entrée monumentale ▼

Cette entrée néoclassique est l’œuvre de l’architecte Charles Étienne Soubre. Les sculptures ont été réalisées par Charles Samuel et Jef Lambeaux.

 

La place de l’Acclimation (actuelle place d’Italie) lors de l’Exposition universelle de 1905, dont l’entrée, non visible, se trouve à droite de la photo.

 

La pose de la première pierre, le 12 mars 1904, du palais des Beaux-Arts.

 

▲ Les travaux des fondations du palais des Beaux-Arts ▼

 

▲ Le palais des Beaux-Arts en construction, en 1904 ▼

 

▲ Pendant l’Exposition universelle de 1905 ▼

Le palais des Beaux-Arts est une œuvre néoclassique due aux architectes Charles Étienne Soubre et Jean-Laurent Hasse.

 

De quoi rappeler que l’Exposition universelle de 1905 célèbre aussi le 75e anniversaire de l’indépendance de la Belgique.

 

Le palais des Beaux-Arts en 1905, vu depuis les péniches amarrées le long du quai de Fragnée (actuel quai de Rome).

 

Des pavillons de l’Exposition de 1905 du côté jardin d’Acclimatation.

 

L’intitulé de la carte postale mentionne le jardin d’Acclimatation ; nous sommes pourtant du côté du parc de la Boverie, avec à gauche les pavillons du Canada, de l’Art ancien et de la Ville de Liège. C’est à l’emplacement de ces trois pavillons que se trouvait le vélodrome (actuelle roseraie).

Cliquez ICI pour accéder à un autre article montrant le site de la Boverie à l’époque de l’Exposition universelle de 1905.

 

Cette ruine grecque, à proximité de l’Union nautique, est une reconstitution à échelle réduite du temple dédié à Castor et Polux à Agrigente (Sicile). Ce monument a été érigé dans le cadre de l’Exposition universelle de 1905 ; il a été réalisé en ciment à prise rapide sur une structure en béton armé. Il a été conçu par l’architecte Hennebique, concepteur également de la passerelle qui relie la Boverie au quai Mativa.

 

Cette passerelle Hennebique, la voici en 1905, reliant le quai Mativa (palais de l’Alimentation française) et l’Union nautique (parc de la Boverie). Vous pouvez consulter cet autre article pour d’autres renseignements à son sujet.

 

Patinage, en 1908, sur les eaux gelées de l’étang.

 

Le jardin d’Acclimatation exhibait aussi des animaux sauvages, comme en témoigne cette photo de 1909 montrant la cage aux ours. À l’origine, d’autres fauves était présentés, mais la Société gérant les lieux a dû s’en séparer dès la fin des années 1880, vu les difficultés financières éprouvées.

La Société en question finit par être mise en liquidation. Le 1er janvier 1913, la Ville de Liège reprend possession des lieux, qui deviennent partie intégrante du parc public de la Boverie. Pendant longtemps, les Liégeois continueront cependant d’utiliser l’appellation « jardin d’Acclimatation ».

 

Le parc en bord de Meuse en 1911 ▲ et 2007 ▼

 

Construit à la fin du XIXe siècle, le bâtiment que montrent les deux cartes postales ci-dessus a servi de salle des fêtes et de restaurant pendant l’Exposition universelle de 1905. Il sera détruit à la fin des années 1920 pour être remplacé par un nouveau bâtiment en vue de l’Exposition internationale de 1930, consacrée principalement aux sciences, à la grande industrie, à l’agriculture et à l’économie sociale (secondairement à l’art wallon ancien, à la musique, aux sports et au tourisme).

 

La construction en 1929 de la nouvelle salle des fêtes ▲, que voici pendant l’Exposition internationale de 1930 ▼

Conçu par l’architecte liégeois Warnotte, cet ensemble a été construit en matériaux durables et survivra à l’exposition. La galerie vitrée est celle de la salle des fêtes. Dans le pavillon de droite, sont installés un restaurant ( le Mosan) et un café. Le toit en terrasse est aménagé pour permettre d’observer les régates sur le fleuve.

 

La terrasse du restaurant Le Mosan.

 

Plan du secteur sud de l’Exposition de 1930 (site de la Boverie) ; la plus grande partie de la manifestation est située dans le secteur nord, à Droixhe.

 

L’entrée principale du secteur sud du côté de la place d’Italie.

 

La seconde entrée du secteur sud, du côté de la place du Parc.

 

Promenade sur l’étang.

 

Le palais des Beaux-Arts (de même que la nouvelle église Saint-Vincent de Fétinne) est consacré à l’art wallon d’avant 1830, sous toutes ses formes (sculpture, peinture, gravure, émaillerie, orfèvrerie, manuscrits, numismatique, ferronnerie, argenterie, ameublement…).

 

Le palais de la Mécanique agricole (actuelle roseraie).

 

Le bâtiment de gauche, de style moderniste, a été élevé dans le cadre de l’Exposition de 1930 par l’architecte Devignée, afin de servir de pavillon de la Ville de Liège. Il est devenu le local du Royal Sport nautique dès 1931.

 

Le Ferme modèle.

 

Le pavillon de l’Enseignement liégeois.

 

La Maison communale modèle.

 

Le pavillon des Eaux et Forêts.

 

La station du bateau-mouche qui fait la liaison avec le secteur nord de l’exposition.

En 2016 :

 

Une volière pour oiseaux exotiques est aménagée en 1937 (architecte : Jean Moutschen).

 

La volière en 2016 ne compte plus que quelques poules et canards. On y constate en outre l’apparition inquiétante de plus en plus de rats.

 

À la Libération en septembre 1944, les soldats américains construisent des ponts de bateaux pour franchir la Meuse à la hauteur de la Boverie.

▲ Sur ces deux photos, on reconnaît le bâtiment du Sport nautique ▼

 

Endommagé à la suite de la Seconde Guerre mondiale (un V1 est tombé en janvier 1945 entre le Mosan et le Sport nautique), le parc de la Boverie est remis en état dès 1949.

 

La pergola et la roseraie sont inaugurées en juin 1950.

 

En 1951-1952, le cabinet des Estampes et des Dessins et le musée de l’Art wallon s’installent dans le palais des Beaux-Arts.

 

Quelques animaux toujours visibles dans le parc dans les années 1950.

 

Le Mosan en 1947. Ce palais des fêtes construit pour l’Exposition internationale de 1930 va faire place, dans la seconde partie des années 1950, au palais des Congrès de Liège.

 

Le Mosan démoli, la construction du palais des Congrès commence en 1956.

 

Le palais des Congrès est l’œuvre du groupe d’architectes L’Équerre ; il a été inauguré en 1958.

 

Le palais des Congrès à l’aube des années 1960. Sa construction a exigé la disparition de la porte monumentale du jardin d’Acclimatation. Cette photo est à comparer avec la carte postale qui suit, datée de1939 :

 

Sur la gauche de cette photo du début des années 1960, on aperçoit l’héliport du boulevard Frère-Orban.

 

L’hélicoptère Sikorsky 55 de la SABENA vient de décoller de l’héliport.

 

À droite du palais des Congrès, la tour cybernétique est l’œuvre de Nicolas Schöffer, artiste français d’origine hongroise. Elle a été inaugurée en 1961.

 

En 1961-62, est organisé un spectacle de grande ampleur, avec des illuminations du parc et du palais des Congrès.

 

L’hôtel Holiday Inn a été installé à côté du palais des Congrès en 1971, pour répondre principalement aux besoins des congressistes.

 

Le Royal Sport nautique dans les années 1960. Le bâtiment est aujourd’hui la Villa consulaire,  le nouveau siège des consulats (honoraires) de France, d’Italie, mais aussi notamment de Grèce et de Guinée Conakry.

 

Vue aérienne* de la Boverie à la fin des années 1970 . La tour cybernétique, à cause du manque d’entretien approprié, a été désactivée au début de la décennie. 1980 verra l’ancien palais des Beaux-Arts devenir le MAMAC (musée d’Art moderne et d’Art contemporain).

* Photo extraite du livre d’André Drèze, « Liège, cent vues d’une ville millénaire », paru en 1980 à l’occasion du millième anniversaire de la principauté de Liège.

 

* * * * *

Voici quelques photos du parc en 2007 (mars et juillet) :

La volière. À l’arrière-plan, la partie du palais des Congrès qui abrite les studios liégeois de la RTBF depuis 1961 (studios qui déménageront à la Médiacité en 2011).
Pont de pierre datant des années 1960.
La roseraie en juillet.
Ce groupe en bronze est l’œuvre, en 1903, du sculpteur anversois Jef Lambeaux. Il représente un faune qui se jette sur une femme aux formes généreuses, laquelle se retourne pour le mordre à l’oreille.
La statue ornait le parc de la Boverie lors de l’Exposition universelle et internationale de 1905, mais la très catholique Gazette de Liége s’est insurgée contre cette scène de nudité, qui a été retirée et rangée dans une caisse pour la soustraire aux yeux des visiteurs.
Il a fallu attendre les années 1950 pour que la statue soit de retour, installée dans la toute nouvelle roseraie.
La pergola compte sept bustes en bronze représentant des Liégeois célèbres.

 

Le chantier du MAMAC qui va devenir La Boverie

 

Dès 2011, les collections du MAMAC sont déménagées dans le musée des Beaux-Arts de Liège (BAL), créé dans l’îlot Saint-Georges.

De 2013 à 2016, l’ancien palais de 1905 est totalement rénové et transformé pour accueillir un nouveau musée qui abritera le meilleur des Beaux-Arts et des expositions temporaires.

Cliquez ICI pour accéder à une série de photos du bâtiment en travaux.

 

L’installation de la passerelle « La Belle Liégeoise » en 2015-2016

La passerelle a été baptisée ainsi en l’honneur d’Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt (1762-1817), femme politique liégeoise, profondément féministe, qui a participé activement à la Révolution française.

 

Préparatifs sur les deux rives en juillet 2015.

 

▲ Le 1er août 2015 ▼

 

▲ Le 15 août 2015 ▼

 

▲ En octobre 2015 ▼

 

▲ Le 16 janvier 2015 ▼

 

Cliquez ICI pour accéder aux photos de l’inauguration de la passerelle.

 

Cette statue, intitulée « La Légende » est l’œuvre du sculpteur liégeois Joseph Rulot (1853-1919) ; elle est installée là depuis le milieu des années 1960.

 

Photo prise le 2 mai 2016 lors de l’inauguration de la passerelle « La Belle Liégeoise ». L’hôtel Alliance, qui a succédé à l’Holiday Inn d’origine, a été repris par le groupe néerlandais Van Der Valk et va subir une totale transformation.

 

Parmi les sources de cette publication, en plus de Théodore Gobert, il convient de citer :

– « Heurs et malheurs de la Boverie », article paru en mars 1972 dans la revue « La Vie liégeoise ».

– « Historique du parc de la Boverie », étude réalisée en 2006 par l’ASBL Homme et Ville pour l’échevinat de l’Urbanisme de la Ville de Liège.

 

 

Merci de partager ou de laisser un commentaire si vous avez apprécié cet article  😉

17 commentaires sur “La Boverie

  1. Je me souviens de ce jardin que je fréquentais fin des années 1930. Merci Monsieur WARZEE pour ces belles photos car si, dans l’ensemble, le parc est resté certains coins ont bien changé.

    J’aime

  2. Je me souviens aussi avoir célébré la fête nationale française, un 14 juillet, en allant danser au bal qui avait lieu dans la salle « Le Mosan » peu avant sa démolition pour la construction du palais des Congrès.

    J’aime

  3. Ha quel beau parc. Je suis née en 57. Je n’ai pas connu le parc agencé de cette façon étant née en Afrique. Mais je suis venue habiter dans le quartier des Vennes dés 63 jusqu’en 1980.
    Pour moi, ce magnifique parc est remplis de souvenirs et pas les moindres.
    Lorsque je suis devenue Maman pour la première fois, j’avais 20 ans. Lorsque le temps le permettait, je prenais mes quartiers dans le parc avec ma fille qui dormait paisiblement dans son landeau et moi je lisais. Nous passions des heures entières surtout que je prenais les biberons et par la suite les panades. 2 ans après, j’ai fait la même chose avec mon fils, et je reprenais ma fille qui était à l’école Notre Dame de Lourde qui est sur le quai Mativa. Maintenant, je suis une Nanie et j’y vais avec mon petit fils, ou même seule lorsque je souhaite être au calme. Maintenant je réside à Angleur et il y a un parc mais rien a voir avec le parc de la Boverie qui pour moi reste une merveille. La roseraie, c’est là que je me repose et lis un bon livre et me plonge dans les souvenirs.

    J’aime

  4. Que de plaisirs vécus dans ce parc où, petit, la volière nous semblait bien plus grande encore. Les canards et lapins autour des pièces d’eau, la mise à l’eau des embarcations de l’Union Nautique et … le marchand de crèmes glacées qui, fort judicieusement, plaçait sa charrette à deux pas de la volière et en même temps sur le chemin à emprunter pour rejoindre la Roseraie où les parents tenaient à se reposer sur un des nombreux bancs. Il avait tout compris du marketing celui-là … Le bâtiment du Club de l’ Union Nautique a gardé tout son charme extérieur et intérieur (restaurant du midi que peu de Liégeois savent accessible à tous; malheureusement son excellent patron rendra son tablier en cette fin d’année; nous serons nombreux à le regretter tout en le remerciant pour le plaisir fourni depuis tant d’années. Il reste à espérer que son successeur tiendra le même niveau de qualité et de sympathie … )

    J’aime

  5. Merci pour toutes ces images et vos informations précises. Juste une question : savez-vous ce que sont devenues les sculptures qui ornaient les pilastres de l’ancienne entrée du Jardin d’Acclimatation ?

    J’aime

  6. La lecture est toujours intéressante et instructive.
    J’ai la même question que Marc-Emmanuel Mélon, que sont devenues les statues de Charles Samuel et Jef Lambeaux, et quels étaient les intitulés de ces statues. De Jef Lambeaux on connait principalement « Le Faune mordu » dont on parle également dans votre article

    J’aime

  7. Permet moi de te féliciter – comme d’habitude – J’en profite pour poser une question ;-), les alliés, plus précisément les américains ont-ils utilisé le pont Hennebique pour passer avec leur chars ?

    J’aime

Laisser un commentaire