Le quartier du Vieux-Liége, à l’Exposition universelle de 1905

▲ Affiches d’époque ▼

 

Le quartier du Vieux-Liége était situé entre la Meuse et le nouveau cours de l’Ourthe. L’entrée principale se trouvait à la jonction des ponts de Fétinne et de Fragnée, tous deux construits à l’occasion de l’Exposition universelle de 1905. D’une superficie d’environ quatre hectares, le site comprenait plus de cent maisons et monuments, représentant les éléments les plus intéressants de la vieille architecture wallonne, dans la Cité et dans d’autres villes ou villages du Pays de Liège.

 

Fragment d’un plan de l’Exposition de 1905. Cliquez dessus pour l’agrandir dans une nouvelle fenêtre.

 

Le pont de Fétinne enjambant l’Ourthe et le quartier du Vieux-Liége, dont l’entrée principale était une reconstitution de l’ancienne porte d’Amercœur (L’exposition semble ouverte, et pourtant cette porte comporte des échafaudages comme si elle n’était pas terminée).

Ce qu’est devenu le site du Vieux-Liége de nos jours (photo de juillet 2007) :

 

▲ Panorama de l’Exposition universelle vu depuis le quai de Fragnée (actuel quai de Rome). On voit principalement le quartier du Vieux-Liége, mais aussi, dans l’ovale rouge, l’entrée des halls d’exposition ▼

 

Le pont de Fétinne et la porte d’Amercœur en 1905.

 

Dans l’arche d’entrée, on aperçoit la reconstitution de l’hôtel de ville de Visé.

 

Les deux clochers, à gauche, étaient ceux de l’hôtel de ville de Visé et de l’ancienne cathédrale Saint-Lambert de Liège.

 

Cette porte franchie, un escalier monumental conduisait les visiteurs sur la place aux Chevaux.

 

La place aux Chevaux (appellation qui rappelle le nom ancien, à Liège, de la place de la République Française). Cette carte postale faisait partie de toute une série qui mettait en scène des personnages d’antan. Lors de l’exposition en effet, des figurants faisaient renaître les métiers, les mœurs et les fêtes de nos aïeux.

 

À l’angle de la rue Vinâve et de la place aux Chevaux, se dressait la reconstitution de l’hôtel de ville de Visé, remontant au début du XVIIe siècle. La particularité de ce bâtiment de Renaissance mosane est son clocher bulbeux.

 

Le début de la rue Vinâve se signalait par la Torette de Tilleur, une élégante demeure de style mosan, construite au XVIIe siècle par les Frères Guillemins , désireux de disposer d’une maison de repos près de leurs vignobles. Elle doit son nom à sa tour carrée, et son originalité à son clocher bulbeux.

 

La Torette de Tilleur dans l’autre sens.

 

Cette carte propose de découvrir la Maison Batta de Huy. Construit en bordure de Meuse aux XVIe et XVIIe siècles, cet ensemble de bâtiments servait autrefois de refuge aux moines de l’abbaye sérésienne du Val-Saint-Lambert.

 

Le long de l’Ourthe, « Sur les Remparts » proposait des reconstitutions de maisons anciennes, ainsi que divers cabarets, restaurants, échoppes et guinguettes.

 

Au sortir de la rue Vinâve, s’ouvrait la Grand’Place, qui reproduisait la place du Marché de Liège, avec notamment un clocher de l’antique cathédrale Saint-Lambert, l’ancien hôtel de ville et le perron.

 

▲ La grande tour de la cathédrale Saint-Lambert de Liège, démolie dès 1795 ▼

 

▲ L’hôtel de ville liégeois d’antan, inspiré du bâtiment reconstruit au XVe siècle à la suite du sac perpétré par Charles le Téméraire ▼

 

Une auberge près de l’hôtel de ville.

 

Le perron, symbole des libertés liégeoises. L’intitulé de la carte postale devrait être « Grand’Place ».

 

▲ À l’extrémité de la promenade « Sur les Remparts », le long de l’Ourthe, se dressait la belle-fleur d’une houillère en activité ▼

Cliquez sur cette photo pour accéder à davantage d’explications.

 

De la grand’Place, on empruntait la rue Sous-la-Tour, où des artisans faisaient revivre les vieux métiers, pour gagner la place du Marché :

La place du Marché (en cours d’aménagement semble-t-il).

 

Une diligence sur la place du Marché.

 

 

Place du Marché : la maison Wiertz de Dinant et le repos de chasse de Grivegnée.

 

Place du Marché : les pigeons apprivoisés.

 

 

Quelques cartes postales représentant des scènes de vie dans le quartier du Vieux-Liége :

 

 

Deux liens pour découvrir l’Exposition universelle de Liège en 1905 :

https://www.worldfairs.info/expolistepavillons.php?expo_id=34avillons.php?expo_id=34

http://www.chokier.com/FILES/EXPO/Expo1905-Plan.html

 

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8 commentaires sur “Le quartier du Vieux-Liége, à l’Exposition universelle de 1905

  1. Incroyable cette visite dans le quartier du « Vieux Liège  »
    A t on une idée des matériaux de tous ces immeubles éphémères? Carton-pâte?

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  2. Félicitations et merci pour cette riche documentation, souvenir préalable à la naissance de tout un nouveau quartier aux limites du Vieux Liège de l’époque. Visité et imprimé dans la mémoire de mes grands parents paternels, mariés à St Vincent en avril 1900.

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  3. Merci pour ce nouvel article.
    Je suis heureux de voir que l’on renvoie vers les cartes postales de la construction enregistrées sur le site de worldfairs.
    Quelques petits compléments pour les personnes intéressées par le sujet :
    Sur la carte postale de l’Hôtel de ville, on distingue à droite l’estaminet qui est illustré en entier sur la carte postale suivante.
    A gauche de l’hôtel de ville, il s’agit de la reconstruction de la halle au blés de Durbuy.
    Sur le site de wolrdfair, j’ai également placé les cartes postales relatives à la houillère du Vieux-Liège :
    https://www.worldfairs.info/forum/viewtopic.php?t=710
    Les cartes postales illustrant (dessins noir et blanc ou couleur) le Vieux-Liège disposaient d’un « Talon-prime ». En échange de la série des 100 « Talon-prime », on recevait un carnet de 25 chèques donnant droit à des entrées gratuites et autres réductions.
    J’y ai également placé un livret de 1904 : Notice sur le sur le Vieux-Liège (Quartier ancien):
    https://www.worldfairs.info/forum/viewtopic.php?t=948
    Bonne découverte

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