La rectification de l’Ourthe dans le quartier Vennes-Fétinne

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Le réseau hydrographique liégeois en 1830.

 

ourthe d'antan liege.jpgSur cette vue aérienne contemporaine, ont été superposés les méandres de l’Ourthe tels qu’ils se présentent à la fin du XIXe siècle.

  Aux Grosses Battes (1), la rivière se divise en deux branches :

– La branche de droite (2) se ramifie en divers biefs parsemés d’îlots ; elle est devenue les actuels boulevards de Douai, Frankignoul et Poincaré.

– La branche de gauche (3), appelée le Fourchu-Fossé, décrit une double boucle et se jette dans la Dérivation à Fétinne. La boucle inférieure et l’étroit bief des Aguesses* (4) délimitent une île nommée plaine des Aguesses. Le tronçon supérieur du Fourchu-Fossé est incorporé au canal de l’Ourthe (le trait rouge), dont les origines remontent au début du XIXe siècle.

* Les aguesses, en wallon, désignent les pies.

 

pont marcotty angleur1.jpgpont marcotty angleur2.jpgLes deux photos ci-dessus montrent ce canal de l’Ourthe à la hauteur du pont levant de l’écluse d’Angleur. Inutilisée depuis longtemps à des fins industrielles, la voie d’eau est aujourd’hui, à quelques dizaines de mètres de l’activité urbaine, un havre de paix où stationnement quelques embarcations-logements.

C’est sous le régime hollandais, dans la troisième décennie du XIXe siècle, que naît l’idée de relier la Meuse au Rhin via l’Ourthe, la Sûre et la Moselle. Les travaux commencent à divers endroits dès 1827, mais sont rapidement interrompus à cause du manque de fonds et des événements révolutionnaires qui secouent la Belgique. Quand la province du Luxembourg est cédée à notre pays en 1839, le gouvernement belge relance un projet concernant l’Ourthe, non plus dans l’intention de la canaliser, mais de lui créer un canal parallèle. Ce chantier, à nouveau, ne sera jamais achevé, les pouvoirs publics préférant accorder la priorité au développement des chemins de fer. Parmi les tronçons de canal qui ont subsisté, figure celui qui passe par Angleur, avec son célèbre pont levant* construit en 1852 (d’abord en bois puis remplacé par un ouvrage métallique en 1885).

* Le seul actionné manuellement dans la province de Liège. Classé depuis 1983 tout comme les ouvrages de pierre le bordant, vers la darse et le canal.

 

ecluse canal ourthe angleur1.jpgecluse canal ourthe angleur2.jpgpont-ecluse des aguesses angleur debut XXe.jpgLe pont levant et la maison pontonnière en 1903. En bas à droite, il s’agit du tronçon du Fourchu-Fossé intégré au canal de l’Ourthe. Le pont est souvent appelé du nom de Marcotty, par analogie avec le moulin à farine situé juste à côté (les bâtiments blancs dont nous parlerons plus loin).

 

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Ce plan de 1885 m’a été fourni par Christian Hauglustaine, un ancien du MET passionné d’histoire. On y retrouve les multiples bras de l’Ourthe à la veille du XXe siècle. Remarquons que sur ce document, l’île comprise entre le bief des Aguesses et le Fourchu-Fossé, porte l’appellation d’île aux Cochons alors qu’elle est connue comme l’île (ou la plaine) des Aguesses ; la confusion provient de l’existence antérieure d’une autre île, comme en témoigne le plan qui suit, publié par Avenzo en 1838 :

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plan liege 1899.jpgLe plan ci-dessus (plan de 1899 fourni également par Christian Hauglustaine) a le mérite de mentionner les deux appellations à leur emplacement primitif, même si les îles ont fusionné.

 

meuse_fragnee_liege_1900.jpgPromenade sur la Meuse à la fin du XIXe siècle. À l’arrière-plan, la plaine des Aguesses est séparée de l’église Saint-Vincent de Fétinne par l’embouchure du Fourchu-Fossé. Ci-dessous, le même endroit de nos jours :

 

plaine aguesses_liege_angleur_avant 1905.jpgLe Fourchu-Fossé et la plaine des Aguesses à l’aube du XXe siècle. Dans le fond, on aperçoit le remblai qui supporte la ligne de chemin de fer du Nord-Belge (ligne Namur-gare du Longdoz, ouverte en 1852).

 

pont arcades plaine aguesses liege.jpgLe remblai du chemin de fer comporte un viaduc muni d’arches d’inondation, pour permettre l’étalement des eaux en cas de crue.

 

avenue luxembourg_liege_2007.jpgL’actuelle avenue du Luxembourg est toujours traversée par cette ligne de chemin de fer surélevée, quelque peu déplacée depuis le chantier colossal de l’Exposition universelle de 1905 (voir plus loin).

 

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houillere des aguesses_angleur.jpgLe Fourchu-Fossé au début du XXe siècle, avec la houillère des Aguesses (1),  le pont-écluse du même nom (2) et le moulin Marcotty (3). Le contenu du rectangle rouge est repris ci-dessous :moulin marcotty angleur debut XXe.jpg

La flèche rouge désigne l’entrée du canal de l’Ourthe vers le Rivage en Pot*. La bleue montre le début du bief des Aguesses, qui fournit l’énergie hydraulique au moulin à farine Marcotty.

* Le terme « pot » viendrait de « på » (pal), vu les pieux plantés là autrefois pour consolider la berge. Ce rivage est aujourd’hui constitué des quais Michel Gloesener et Joseph Wauters.

 

moulin aguesses angleur 1845.jpgLe bief des Aguesses alimente un moulin depuis le XVIe siècle, mais la gravure ci-dessus présente les installations en 1845. On l’appellera finalement le moulin Marcotty* du nom de la famille propriétaire.

* Joseph Marcotty sera bourgmestre d’Angleur de 1891 à 1903 ; son fils Joseph-Antoine le sera de 1908 à 1921.

 

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Le bief des Aguesses, alimentant le moulin, est souvent appelé le bief Marcotty.

 

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Le bief des Aguesses (ou Marcotty) avant 1902, le long du sentier devenu la rue du Bief.

 

maison monnier_fetinne_liege_1.jpgLe bief des Aguesses vers 1900, quand il se jette dans le Fourchu-Fossé. Les arbres, à l’arrière-plan à droite, sont ceux du début du quai Mativa, à proximité de l’église Saint-Vincent qui n’apparaît pas sur cette vue. La maison Monnier fait l’objet d’un autre article.

 

passage d'eau fetinne debut XXe.jpgLe petit pont sur l’embouchure du bief des Aguesses, le revoici avec vue sur l’église Saint-Vincent, située de l’autre côté du Fourchu-Fossé. La barque est celle d’un passeur d’eau.

 

passage d'eau fetinne avant 1905.jpgIl existe en effet un passage d’eau entre la rive de l’église Saint-Vincent et l’île des Aguesses dans sa partie ex-île des Cochons. Le document ci-dessus, édité à l’occasion de l’exposition universelle de 1905, montre une situation antérieure aux aménagements gigantesques exigés par l’événement.

 

passage d'eau fetinne 1891.jpgLe passage d’eau en 1891. À l’arrière-plan, on distingue le pont de chemin de fer de la ligne Namur-Liège.

 

passage d'eau fetinne quai mativa debut XXe.jpgLe passage d’eau en 1902 ▲ et juillet 1903 (lors de la visite du prince Albert sur le chantier de l’Exposition universelle) ▼

 

quai saint-vincent_liege_debut XXe.jpgEn 1853, les riverains ont envoyé une pétition à l’administration communale pour exiger que l’on construise une digue le long de la rive droite du Fourchu-Fossé (à gauche sur la photo ci-dessus), pour les protéger des ravages des inondations. Les terres de remblai proviendront du creusement de la Dérivation de la Meuse. Le quai ainsi aménagé prendra le nom de Saint-Vincent, vu le patronage de l’église de Fétinne qui se trouve à son extrémité.

 

quai saint-vincent église de fetinne.jpgLe Fourchu-Fossé, le quai et l’église Saint-Vincent, vus d’amont en aval depuis le pont de chemin fer, à l’aube du XXe siècle.

 

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Le Fourchu-Fossé et le quai Saint-Vincent sont devenus le boulevard Émile de Laveleye.

 

* * * * *

Rappelons-nous que de 1853 à 1863, le cours principal de la Meuse a été simplifié et rectifié en Avroy, et que le creusement de la Dérivation a grandement contribué à l’assainissement du quartier populeux d’Outremeuse, où le comblement de divers bras de l’Ourthe s’est poursuivi jusqu’en 1876.

En cette fin du XIXe siècle, l’Ourthe continue cependant de menacer les habitants des Vennes-Fétinne, à cause des crues répétées et des problèmes sanitaires qui en résultent.

En 1886, est déposé un projet qui prévoit la suppression du Fourchu-Fossé et biefs secondaires, pour offrir à la rivière un nouveau lit plus large et moins sinueux. Les autorités concernées (État, province, communes) tergiversent longtemps à propos de leurs contributions financières, mais le choix dès 1897 de la plaine des Aguesses comme site d’une future exposition universelle* accélère les décisions : le projet initial subit quelques retouches et est accepté en 1900 ; le chantier sera adjugé en juillet 1902.

* L’Exposition universelle de Liège de 1905 était au départ prévue pour 1903. C’est l’ampleur du chantier de la rectification de l’Ourthe qui a reporté l’événement en 1905. Tant mieux finalement ! On a pu en même temps célébrer le 75ème anniversaire de l’indépendance de la Belgique.

 

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Le plan ci-dessus permet de comprendre le projet de rectification de l’Ourthe en prévision de l’Exposition universelle de 1905.

 

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Ci-dessus, le comblement du bief Marcotty. effectué de façon fort manuelle.

 

chantier_plaine des vennes_liege_1902-1905a.jpgchantier_plaine des vennes_liege_1902-1905b.jpgDans un premier temps, le creusement du nouveau lit de l’Ourthe se fera aussi manuellement, avant que que les ouvriers ne soient assistés par des machines à vapeur :
chantier_plaine des vennes_liege_1902-1905e.jpgchantier_plaine des vennes_liege_1902-1905c.jpg

 

Le chantier prend du retard à cause de la météo, notamment lors de l’hiver 1902-1903 et du très pluvieux mois d’avril 1903.

 

chantier inondé 1.jpgÀ gauche, la future berge du quai des Ardennes. Nous sommes en avril 1903, les travaux de terrassement du nouveau lit de l’Ourthe sont à l’arrêt à cause des inondations dues aux intempéries.

 

chantier inondé 2.jpgLes monteurs en charpente métallique procèdent à la construction du nouveau pont de chemin de fer sur la future rectification de l’Ourthe. Les terrassiers ne peuvent travailler à cause du chantier inondé.

 

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À l’avant-plan gauche, il s’agit du futur quai du Condroz. Le nouveau lit de l’Ourthe, inachevé, est inondé.

 

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Sur le plan ci-dessus, les flèches désignent le tracé de la ligne de chemin de fer du Nord-Belge, tracé qui va subir quelques modifications, avec une infrastructure nouvelle.

 

ancien pont chemin de fer fosse fourchu vennes liege.jpgL’ancien pont de chemin de fer sur le Fourchu-Fossé. Dans le fond, sous l’arcade, on aperçoit les maisons de la rue de Fétinne.

 

construction nouveau pont chemin de fer vennes liege.jpgOn construit un nouveau pont de chemin de fer juste en amont de l’ancien, avant de combler le Fourchu-Fossé pour intégrer ce terrain dans le site de l’Exposition universelle de 1905. Ci-dessous, le même endroit de nos jours, avec le boulevard Émile de Laveleye :
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travaux chemin de fer_vennes_1902-1904_1.jpgDans la plaine des Aguesses (des Vennes), on supprime l’ancien remblai et le viaduc à arcades qui supportent la ligne de chemin de fer. Le tracé ferroviaire est légèrement décalé, avec un nouveau remblai et un nouveau pont pour enjamber ce qui deviendra l’avenue du Luxembourg après l’Exposition de 1905.

 

travaux chemin de fer_vennes_1902-1904_2.jpgL’aménagement de la nouvelle ligne de chemin de fer.

 

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La destruction de l’ancien viaduc et de ses arcades.

 

travaux chemin de fer_vennes_1902-1904_4.jpgLe chantier du nouveau cours de l’Ourthe. À l’arrière-plan central, on aperçoit le nouveau pont de chemin de fer, en cours de construction tout comme les halls de l’Exposition universelle. À gauche, il s’agit de la Compagnie générale des conduites d’eau*, établissement industriel qui a dû être déplacé à cause des modifications apportées à la configuration des lieux.

* Héritière de la fonderie des Vennes, la Compagnie générale des Conduites d’Eau (et de gaz) a été fondée en 1865. Absorbée en 1975 par la Sodemeca, la société a été déclarée en faillite en 1980. Le site est resté désaffecté jusqu’en 1995, année qui a vu l’ouverture du complexe commercial de Belle-Île.

 

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Le nouveau pont de chemin de fer pendant l’Exposition universelle de 1905.

 

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Le pont de Fétinne est construit de 1901 à 1904, en même temps que le pont de Fragnée*, les deux allant servir d’entrée monumentale à l’Exposition universelle de 1905.

* Le pont de Fragnée, sur la Meuse, ne sera pas abordé dans cet article consacré à la rectification de l’Ourthe. Des photos de sa construction ont été postées par Christian Hauglustaine dans le groupe Facebook « Souvenirs et mémoire du Pays de Liège » ; il y en a quelques autres dans ma page consacrée à l’Exposition universelle de 1905.

 

construction pont de fetinne_liege_3.jpgConstruction de la culée droite du pont de Fétinne, avec le quai Mativa et l’église Saint-Vincent à l’arrière-plan.

 

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L’échafaudage permettant l’assemblage de la structure métallique.

 

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À remarquer que le pont de Fétinne est mis en place avant que le nouveau lit de l’Ourthe ne soit achevé.

construction pont de fetinne_liege_4.jpgCette photo a été prise en 1904 depuis la maison Monnier. À droite, le pont de Fétinne en phase d’achèvement et le nouveau lit de l’Ourthe. À gauche, l’ancien cours de la rivière qu’il va maintenant falloir combler.

 

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Le pont de Fétinne pendant l’Exposition universelle de 1905, avec le pont du chemin de fer à l’arrière-plan.

 

pont fetinne_liege_1905.jpg    Ci-dessus, l’Ourthe rectifiée et le pont de Fétinne pendant l’Exposition universelle, photographiés depuis le clocher de Saint-Vincent. Ci-dessous, le même endroit vu depuis le lanterneau du dôme de l’église actuelle :ourthe_fetinne_liege_2007.jpg

 

construction pont de fetinne_liege_5.jpgLe confluent de la nouvelle Ourthe et de la Meuse à la veille de l’Exposition universelle. La berge du quai Mativa (Dérivation) est en cours d’aménagement. La maison du barragiste va bientôt être remplacée par un établissement plus luxueux, aux allures de chalet normand, comme en témoignent les deux photos qui suivent, prises pendant l’Exposition universelle de 1905 :
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maison monnier liege 1905.jpg  Ci-dessus, le confluent Ourthe-Meuse-Dérivation en 1905. À titre de comparaison, voici le même endroit en 1968 (chantier du pont Gramme sur l’Ourthe) et en 2007 :
pont gramme en construction_liege.jpgpont gramme_liege_2007.jpg

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Liège en 1905.

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Les emplacements de l’Exposition universelle et internationale* de 1905.

* L’Exposition de 1905 a été internationale parce que de nombreux pays y ont participé ; universelle parce qu’elle a traité de différents thèmes.

 

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lotissement vennes liege.jpgCi-dessus, la plaine des Vennes après l’Exposition universelle de 1905. On y voit la première maison en construction du boulevard Émile de Laveleye (le n°12 actuel). On devine les futures rue de Paris, rue de Verviers et avenue du Luxembourg. Ci-dessous, une vue aérienne du quartier en 2004 :

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Les quatre photos qui suivent nous reportent au début du XXe siècle :

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L’entrée de la rue de Fétinne et le début du boulevard Émile de Laveleye.

 

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Un autre tronçon du boulevard de Laveleye.

 

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L’avenue du Luxembourg et le pont du chemin de fer.

 

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L’avenue Reine Élisabeth.

 

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18 commentaires sur “La rectification de l’Ourthe dans le quartier Vennes-Fétinne

  1. Bonjour,
    Merci pour ce beau travail!
    Comme responsable des expositions à la Maison de la Métallurgie et de l’Industrie de Liège je travaille sur l’histoire industrielle du Longdoz, thème de notre prochaine exposition temporaire. J’ai pu consulter les ouvrages du MET relatifs aux ponts et à l’histoire des cours d’eau à Liège, mais ne parviens pas à localiser où se trouve conservée aujourd’hui la riche collection de photos de l’ex-MET. Avez-vous une idée à ce sujet?
    En vous remerciant d’avance de l’attention que vous porterez à ma demande,
    Meilleures salutations.
    Céline Ruess
    04 642 65 63

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  2. Superbe travail de mémoire, magnifique collection de cartes postales …

    Je suis venu sur ce site à la recherche d’informations sur Elisée Hargot, qui a fait partie du comité de l’Expo de 1905, et de la rectification du tracé de l’Ourthe.
    Pourriez-vous me dire si l’une ou l’autre entreprise Hargot a effectué des travaux dans ce fameux chantier … ou d’autres ? Je cherche des pistes sur cette famille d’entrepreneurs issus de Nivelles, qui a essaimé à Anvers et à Liège.

    Elisée HARGOT, né à Grivegnées le 21 janvier 1867, décédé à Nice le 28 février 1918, devient entrepreneur de travaux publics, domicilié à Angleur. On trouve sa trace dans le “Livre d’Or de l’Exposition de Liège, 1905” par Gustive Drèze :

    Elisée Hargot, entrepreneur, est administrateur dans la « Société d’Etudes pour l’Organisation d’une Exposition à Liège ». Il fera ensuite partie du Conseil d’administration de la Société anonyme de l’Exposition de Liège constituée le 15 juillet 1899. On trouve sa photo portrait à la page 39. Il fait partie du Comité de la Rectification de l’Ourthe…

    Meilleures salutations

    Jean-François MEURS
    4, Farnières
    6698 Grand-Halleux

    ou :

    Ressins
    F-42720 NANDAX

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  3. Bonjour Monsieur, j’ai découvert ces magnifiques photos et souvenirs avec une grande joie, merci beaucoup. J’ai vécu ma jeunesse au croisement du Bd de Laveleye avec l’avenue du Luxembourg au 94a et de mon balcon je dominais la frondaison des marronniers du boulevard pendant 12 années d »enfance, 6 de pensionnat à Herve et retour au boulevard pour 6 années d’études universitaires … que de formidables souvenirs, merci de me donner cette occasion de faire mémoire. Né face au boulevard dans la chambre avec loggia de. cette maison le 15 décembre 1934 je vis aujourd’hui à Gembloux suite à mon parcours professionnel et aux études de mes enfants à Namur et Louvain la Neuve, mais on reste toujours amoureux de Liège ! Félicitations pour ce merveilleux travail.

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  4. Après avoir habité durant 26 ans dans le quartier nord ( rue du Potay ) , je termine ma vie dans la résidence Zénobe Gramme , quai du Condroz . Votre travail de recherche m’a enchantée !
    Je cherche l’origine de la rue François Paquay , parallèle à la rue Garde-Dieu, mais je ne trouve rien, hélas .

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  5. Bonjour, un immense MERCI pour ce travail de mémoire, mon arrière grand-père GILLES REMOUCHAMPS a bâti 2 maisons, donnant dans la rue des Vennes et le boulevard Emile de Laveleye en 1905, habitée à ce jour par mon oncle et ma mère Merci

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